C'était avant, on voyageait en voiture, après avoir doucement laissé chauffer le moteur, on parcourait de longues distances, les bagages dans la malle arrière, la moyenne tenue dépendait de la puissance et de la tenue de route mais aussi de ses propres capacités. Le plus souvent, c’était une route, bordée de grands platanes, et les dépassements de voitures moins rapides évoquaient inconsciemment les exploits des pilotes.

Quand on s’arrête, naturellement, comme une obligation, on choisit, là où elle sera belle. Parce que le plaisir c’est aussi après une pause, de la regarder, profiter de cette  beauté, un peu rassurante, et dans l’habitacle, ces matériaux vrais et un style, une personnalité qui nous accompagnait. La voiture faisait un peu partie de la famille.

Les voitures, en ce temps-là, c’était vraiment différent.

Les Grands Coupés Mercedes sont caractéristiques de cet âge d'or, ils étaient à la fois signe de goût et de fortune. L'élégance de leurs lignes traverse les décennies comme une perfection, la qualité de fabrication et le raffinement de leur mécanique six cylindres en ligne, ne souffrent aucune critique. Peu d' automobiles classiques peuvent transmettre ce parfum d'autrefois avec autant d'authenticité.

D'une beauté extraordinaire, utilisables au quotidien, très robustes et faciles d’entretien, ces modèles constituent un excellent choix pour l'amateur averti. Les versions cabriolets, s'échangent déjà à des prix bien supérieurs (de 60 à 140.000 euros selon les motorisations et les états)

Or cette différence de prix ne se justifie pas, les coupés possèdent leur propre caractère, une ligne splendide qu'on peut même dire plus homogène avec une silhouette particulière, un pavillon au style parfait et aérien et des proportions justes, une véritable œuvre d'art.